Cette section fait suite au chapitre "premiers pas".
Vous allez apprendre , dans cette section, à insérer des images dans vos documents HTML. Vous pourrez également modifier leur position sur la page.
Voici la structure du marqueur :
<IMG LOWSRC="XX.XXX" SRC="XX.XXX" ALT="XXX" ALIGN=XXX HSPACE=X VSPACE=X BORDER=X HEIGHT=X WIDTH=X>
Tous les paramètres de cette structure sont facultatifs à l'exception de SRC.
Détaillons chacun d'eux :
Une image réactive comprend des zones sur lesquelles l'utilisateur peut cliquer et qui renvoient vers un objet (lien, ancrage, fichier divers). Le positionnement de ces images s'effectue de la même manière que pour des images "classiques".
Voici comment est organisé la définition d'une image réactive :En voici un exemple fictif :
<MAP NAME="testmap">
<AREA SHAPE=RECT COORDS "0,0,100,100" HREF=first.htm>
<AREA SHAPE=RECT COORDS "100,0,200,200" NOHREF>
<AREA SHAPE=RECT COORDS "0,100,100,200" HREF=second.htm>
<AREA SHAPE=RECT COORDS "100,100,200,200" HREF=third.htm>
</MAP>
<IMG SRC="map01.jpg" USEMAP="#testmap">
Pour l'attribut RECT, les coordonnées correspondent aux coins supérieur gauche et inférieur droit.
Pour POLY, une liste de points est à fournir, le dernier devant obligatoirement être identique au premier (afin d'avoir un polygone fermé).
Pour CIRCLE, les coordonnées du centre ainsi que celles d'un point sur le périmètre du cercle sont à fournir.
Il faut savoir que tous les navigateurs n'acceptent pas les images réactives. Il en va de même pour certains browsers UNIX qui ne fonctionnent qu'en mode texte. C'est pourquoi nous vous proposons une alternative aux images réactives : les images morcelées. Il vous suffit de prendre votre image complète et de la découper en plusieurs rectangles avec votre logiciel de dessin favori. Enregistrez les différents morceaux dans des fichiers séparés. Veillez à relever les dimensions de chacun d'eux car vous allez en avoir besoin. Il vous suffit alors d'insérer dans votre code HTML les déclarations correspondantes.
Soit par exemple :
<A HREF="item01.htm"><IMG SRC="item01.jpg" WIDTH=100 HEIGHT=100 BORDER=0></A>
<A HREF="item02.htm"><IMG SRC="item02.jpg" WIDTH=100 HEIGHT=140 BORDER=0></A><BR>
<A HREF="item03.htm"><IMG SRC="item03.jpg" WIDTH=125 HEIGHT=110 BORDER=0></A>
<A HREF="item04.htm"><IMG SRC="item04.jpg" WIDTH=125 HEIGHT=130 BORDER=0></A>
Pour introduire "une zone morte", seule la déclaration d'une balise <IMG SRC="XX.jpg" WIDTH=X HEIGHT=X BORDER=0> suffira.
Pour connaître les possibilités d'afficher correctement et universellement des caractères accentués et tous les diacritiques, consultez le tableau des diacritiques.
Les caractères que nous demandons d'afficher à notre browser peuvent être modifiés à loisir. Voici la structure du bloc FONT :
<FONT SIZE=X COLOR=X>. . .</FONT>
Tous les attributs que nous allons citer sont à insérer dans BODY (cf. infra).
Le format de couleur :
Si, comme beaucoup de browsers, le votre ne reconnait pas les noms de couleurs ou si vous souhaitez disposer d'une couleur originale, voici la structure d'un format de couleur.
Connaissez-vous l'hexadécimal ? Non ? Alors nous vous expliquons !
L'hexadécimal est une base comportant 16 "nombres". Contrairement à notre base décimale qui ne regroupe que 10 termes : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, l'hexadécimal en regroupe 16 : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F (et oui, il va falloir compter aussi avec les pieds :-) ).
La valeur d'un chiffre en hexadécimal peut aller jusqu'à 15 (de 0 à 15 : 161-1), deux chiffres jusqu'à 255 (162-1), et cetera.
Il faut savoir que si l'on associe 2 chiffres hexa, le chiffre de droite représente les unités et celui de gauche les seizaines. Ainsi, AF vaut 10*16+15, soit 175.
Chacune des trois couleurs élémentaires est codée sur deux chiffres en hexa.
Les trois couleurs élémentaires sont : le rouge, le vert et le bleu (d'où les réglages RVB en français et RGB en anglais pour Red Green Blue).
On parle de triplet lorsque les valeurs pour le rouge , le vert et le bleu sont réunies.
L'intensité pour chacune de ces teintes est comprise entre 0 et 255. Plus elle est grande et plus la teinte sera intense.
Ainsi, si vous aviez comme couleur : #000000 le résultat (fort prévisible) serait du noir.
Si vous aviez #FFFFFF le résultat serait du blanc.
Le gris moyen qu'utilise Internet Explorer comme arrière-plan est codé : #C0C0C0
Si vous modifiez la couleur du texte, faites attention à ce qu'elle ne soit pas de la même couleur que celle du fond.
Ex : <BODY BGCOLOR="#C0C0C0" TEXT="#00007F" LINK="#404000">
définiera un arrière-plan de couleur gris moyen, un texte de couleur bleu moyen et des liens de couleur jaune sombre.
Les tableaux permettent une présentation claire et tabulée des données que vous avez à transmettre à votre lectorat.
La structure d'un tableau est relativement simple, elle se compose :
<TABLE ALIGN=X WIDTH=X BORDER=X CELLPADDING=X CELLSPACING=X BORDERCOLOR="#XXXXXX" BGCOLOR="#XXXXXX">
<CAPTION ALIGN=X>BlaBlaBla</CAPTION>
<TR><TH>. . .</TH><TH>. . .</TH></TR>
<TR><TD>. . .</TD><TD>. . .</TD></TR>
<TR><TD>. . .</TD><TD>. . .</TD></TR>
</TABLE>
L'attribut ALIGN s'utilise conjointement avec WIDTH pour contrôler la position du tableau par rapport à l'écran. ALIGN peut prendre les valeurs LEFT, CENTER ou RIGHT.
BORDER indique l'épaisseur du trait tout autour du tableau. Par défaut BORDER est égal à 0, ce qui signifie qu'il n'y a aucune bordure autour du tableau.
CELLPADDING reçoit comme argument un nombre de pixels qui correspond à l'espacement entre le contenu des cellules et son encadrement. Par défaut, CELLPADDING=1.
CELLSPACING est égal à l'épaisseur en pixels de la grille interne au tableau.
CAPTION est un bloc facultatif, car vous pouvez très bien ne pas mettre de titre. Néanmoins, si vous souhaitez en insérer un, vous pouvez le placer soit en haut, soit en bas du tableau, grâce à ALIGN qui peut prendre les valeurs TOP ou BOTTOM. Par défaut ALIGN=TOP, c'est à dire que le titre est affiché au-dessus du tableau.
Le bloc TR sert à identifier une ligne, qu'elle soit composée de données d'en-tête ou de données normales. Ainsi, une ligne commence toujours par <TR> et se termine par </TR>. Toutes les données de la ligne peuvent être alignées horizontalement suivant les critères traditionnels : ALIGN=LEFT / CENTER / RIGHT ; et/ou verticalement avec VALIGN=LEFT / CENTER / RIGHT. Pour ne centrer que certaines cellules, vous pouvez également faire figurer ces deux derniers attributs dans TH ou TD.
La balise ALIGN dispose aussi d'un autre attribut d'alignement : CHAR
Il offre la possibilité d'aligner un contenu sur un caractère particulier.
Ainsi : <TR ALIGN=CHAR CHAR=":"> ... F05E : 52D1 ... </TR>
La balise <TR> de cet exemple contient ALIGN=CHAR pour spécifier que les données des cellules de la ligne devront être alignées sur les deux points. CHAR=":" définit en effet le caractère d'alignement qui aurait pu être n'importe quel autre caractère ASCII.
De même : <TR ALIGN=CHAR CHAR=":" CHAROFF="20"> ... F05E : 52D1 ... </TR>
CHAROFF spécifie le décalage des caractères dans une cellule. La valeur CHAROFF="20", en outre, indiquera au navigateur qu'il doit décaler le caractère spécifié de 20 pixels par rapport au début de la cellule.
La valeur à attribuer à CHAROFF est une unité de mesure standard.
L'attribut CHAR est également applicable aux balises <TH> et <TD>.
Dans notre exemple ci-dessus les ... devraient être en fait une liste de <TD> </TD>.
Le bloc <TH> </TH> sert à compartimenter chacune des cellules qui devront être affichées suivant les normes que votre browser réserve aux données d'en-têtes. Elles sont affichées (généralement) en gras.
Le bloc <TD> </TD> compartimente chacune des cellules dont le contenu sera affiché normalement.
Il faut savoir que pour TH et TD, des attributs supplémentaires peuvent être insérés. Il s'agit de COLSPAN=X où X correspond au nombre de cellules sur lesquelles on souhaite déborder. La cellule à afficher sera étendue sur le nombre X de colonnes. Quant à ROWSPAN, il nous permet de faire déborder les cellules sur les lignes.
</TABLE> permet de mettre fin au tableau.
Et un petit exemple :
<CENTER><TABLE BORDER=3 CELLPADDING=5 CELLSPACING=3>
<CAPTION><STRONG>Table de couleurs</STRONG></CAPTION>
<TR ALIGN=CENTER><TH></TH><TH>Clair</TH><TH>Moyen</TH><TH>Sombre</TH></TR>
<TR ALIGN=CENTER><TH>Rouge</TH><TD>#FF0000</TD><TD>#7F0000</TD><TD>#400000</TD></TR>
<TR ALIGN=CENTER><TH>Jaune</TH><TD>#FFFF00</TD><TD>#7F7F00</TD><TD>#404000</TD></TR>
<TR ALIGN=CENTER><TH>Vert</TH><TD>#00FF00</TD><TD>#007F00</TD><TD>#004000</TD></TR>
<TR ALIGN=CENTER><TH>Cyan</TH><TD>#00FFFF</TD><TD>#007F7F</TD><TD>#004040</TD></TR>
<TR ALIGN=CENTER><TH>Bleu</TH><TD>#0000FF</TD><TD>#00007F</TD><TD>#000040</TD></TR>
<TR ALIGN=CENTER><TH>Magenta</TH><TD>#FF00FF</TD><TD>#7F007F</TD><TD>#400040</TD></TR>
<TR ALIGN=CENTER><TH>Gris</TH><TD>#404040</TD><TD>#7F7F7F</TD><TD>#C0C0C0</TD></TR>
</TABLE></CENTER>
Nous avons centré le tableau sur la page avec la commande CENTER.
Nous avons ensuite défini un tableau dont l'épaisseur de la bordure sera de 3 pixels, l'espacement entre les données des cellules et leur encadrement de 5 pixels et enfin une grille intérieure de 3 pixels.
Nous avons accentué la casse du titre pour qu'il ressorte. En effet, si vous ne mettez aucune emphase sur le titre, celui-ci passera presque inaperçu. Nous vous recommandons de mettre soit une emphase de type STRONG (comme dans notre exemple), soit BIG conjugué avec B.
Nous avons centré toutes les données des cellules de chaque ligne par l'adjonction de l'attribut ALIGN=CENTER contenu dans TR.
Les blocs TH servent à indiquer les cellules d'en-tête (contenu mis en gras et centré).
Les blocs TD servent à indiquer les cellules de données (affichage normal).
Voici le résultat :
Clair | Moyen | Sombre | |
---|---|---|---|
Rouge | #FF0000 | #7F0000 | #400000 |
Jaune | #FFFF00 | #7F7F00 | #404000 |
Vert | #00FF00 | #007F00 | #004000 |
Cyan | #00FFFF | #007F7F | #004040 |
Bleu | #0000FF | #00007F | #000040 |
Magenta | #FF00FF | #7F007F | #400040 |
Gris | #404040 | #7F7F7F | #C0C0C0 |
Comme vous avez pu le constater, la structure des tableaux n'est pas si compliquée que cela. Pour vous montrer les limites du bloc TABLE, voici un exemple avec une mise en forme plus complexe.
<CENTER><TABLE BORDER=3 CELLPADDING=5 CELLSPACING=3>
<CAPTION ALIGN=TOP><BIG><B>Conseil Constitutionnel</B></BIG></CAPTION>
<TR>
<TH ROWSPAN=3>Période</TH>
<TH ROWSPAN=3>Nombre<BR>de<BR>décisions</TH>
<TH COLSPAN=4>Sens de la décision</TH>
</TR>
<TR>
<TH COLSPAN=2>Conformité à la constitution</TH>
<TH ROWSPAN=2>Non-conformité</TH>
<TH ROWSPAN=2>Incompétence<BR>Irrecevabilité</TH>
</TR>
<TR><TH>Totale</TH><TH>Partielle</TH></TR>
<TR ALIGN=CENTER>
<TH>Avant 1974</TH>
<TD>9</TD><TD>1</TD><TD>7</TD><TD>-</TD><TD>1</TD>
</TR>
<TR ALIGN=CENTER>
<TH>1974-1978</TH>
<TD>21</TD><TD>13</TD><TD>4</TD><TD>2</TD><TD>2</TD>
</TR>
<TR ALIGN=CENTER>
<TH>1978-1981</TH>
<TD>26</TD><TD>17</TD><TD>7</TD><TD>2</TD><TD>-</TD>
</TR>
<TR ALIGN=CENTER>
<TH>1981-1986</TH>
<TD>66</TD><TD>32</TD><TD>31</TD><TD>3</TD><TD>-</TD>
</TR>
<TR ALIGN=CENTER>
<TH>Mars 1986/<BR>Déc.1988</TH>
<TD>28</TD><TD>11</TD><TD>16</TD><TD>1</TD><TD>-</TD>
</TR>
<TR ALIGN=CENTER>
<TH>Total</TH>
<TD>150</TD><TD>74</TD><TD>65</TD><TD>8</TD><TD>3</TD>
</TR>
</TABLE></CENTER>
Le résultat sera :
Période | Nombre de décisions | Sens de la décision | |||
---|---|---|---|---|---|
Conformité à la constitution | Non-conformité | Incompétence Irrecevabilité | |||
Totale | Partielle | ||||
Avant 1974 | 9 | 1 | 7 | - | 1 |
1974-1978 | 21 | 13 | 4 | 2 | 2 |
1978-1981 | 26 | 17 | 7 | 2 | - |
1981-1986 | 66 | 32 | 31 | 3 | - |
Mars 1986/ Déc.1988 | 28 | 11 | 16 | 1 | - |
Total | 150 | 74 | 65 | 8 | 3 |
Nous avons utilisé ici les attributs ROWSPAN et COLSPAN pour vous montrer les possibilités du bloc TABLE. Comme vous pouvez le voir, vous pouvez retranscrire en HTML tous les tableaux que vous voulez (quelque soit leur mise en forme), d'autant plus que les cellules peuvent contenir autre chose que du simple texte. Ainsi, vous pouvez inclure des images, des liens et tout ce qui vous passe par la tête !
Vous pouvez spécifier la largeur d'un cadre, d'une cellule ou de tout autre élément de page à l'aide de plusieurs attributs de balise HTML. Lorsque vous spécifier une largeur, vous pouvez indiquer un pourcentage ou une largeur absolue exprimée dans une des unités prédéfinies.
Suffixe | Valeur |
---|---|
px [par défaut] | Pixels |
pt | Points (seulement conseillé pour les parties imprimables) |
pi | Picas |
in | Pouces |
cm | Centimètres |
mm | Millimètres |
em | Unité em |
% | Pourcentage de largeur d'écran |
Les listes vous permettront de mettre en forme des énumérations. Vous pourrez insérer des puces sur le côté, ou des numéros pour chiffrer des étapes (par exemple). Une indentation (décalage horizontale) sert à séparer le contenu de la liste du reste du texte. Un saut de ligne est affiché avant et après la liste.
Structure d'une liste numérotée :
<OL>
<LI>Première étape</LI>
<LI>Deuxième étape</LI>
<LI>Troisième étape</LI>
</OL>
Explications :
La liste débute par un marqueur OL (Order List en anglais).
Chaque ligne est insérée dans un bloc LI (Line en anglais)
La liste se termine par un marqueur OL (comme d'hab').
Le résultat de l'exemple ci-dessus (liste ordonnée) :
La création d'une liste sans ordre est identique. Seul le bloc de début change : OL est remplacé par UL (Unorder List en anglais).
Voici l'exemple suivi de son résultat :
<UL>
<LI>Premier argument de l'énumération</LI>
<LI>Deuxième argument de l'énumération</LI>
<LI>Troisième argument de l'énumération</LI>
</UL>
Nous n'avons mis que trois lignes à nos deux exemples de listes ci-dessus. Il est bien sûr possible d'en mettre autant que vous le souhaitez.
Les attributs de <UL> :Comment créer des listes de définition (présentation ressemblant à celle des dictionnaires) ?
Le bloc commence par <DL>, les mots de définition sont introduits par <DT> et le corps de la définition lui-même est préfixé par <DD>.
Voici un exemple :
<DL>
<DT>HTML</DT>
<DD>L'HyperText Mark-up Language est un langage à balises. C'est un système qui parsème un document de balises de formatage indiquant la façon dont doit être présenté le document. Il est ainsi possible de créer des documents lisibles sur n'importe quelle plate-forme avec une architecture client-serveur. Le World Wide Web qui est une ressource du Net, a permis de populariser le HTML. Le Web n'est autre qu'une gallerie de pages qui sont sans cesse remises à jour.</DD>
</DL>
Les liens servent entre autre à assurer une passerelle entre plusieurs pages HTML, comme entre votre index et le détail de chacune des sections qui y sont inscrites. Les liens sont les blocs de texte bleu qui virent au pourpre lorsque vous les activez (bien que les couleurs soient paramétrables, cf. les fonds de pages et les couleurs).
Structure d'un lien menant à une autre page :
Incrivons ceci dans notre script HTML :
Vers la <A HREF="next.htm">page suivante</A>
Le texte précédent le A HREF sera affiché normalement.
Le A HREF définit l'URL (exacte ou partielle, ici elle est partielle, c'est à dire que notre fichier next.htm est contenu dans le répertoire courant de notre serveur) de la page que l'on souhaite visionner si l'on clique sur le lien.
Le texte contenu entre le A HREF et le /A est souligné et affiché en bleu.
Le texte après le /A est affiché normalement.
Il faut savoir que A HREF accepte n'importe quel type d'URL. C'est à dire que vous pouvez spécifier à la place d'un fichier HTM, un fichier ZIP ou tout autre fichier que l'utilisateur pourra télécharger depuis votre site tel qu'un programme, une image, et cetera.
Ainsi, si vous insérez le lien suivant :
Cliquez ici, pour <A HREF="myprog.zip">télécharger mon programme</A>
L'utilisateur pourra télécharger votre programme (que vous aurez compressé avec PKZIP ou WINZIP en compression maximale pour limiter le temps de chargement) et l'enregistrer sur le support magnétique de son choix.
Si vous souhaitez maintenant que votre lecteur accède directement à la fenêtre de composition d'E-Mail (voir cette bas de page) lorsqu'il cliquera sur votre lien, insérez :
Pour me contacter : <A HREF="mailto:mylogin@myplace.fr">mylogin@myplace.fr</A>.
Dès que votre lecteur cliquera sur ce lien, la fenêtre d'édition d'E-Mail s'ouvrira automatiquement (l'adresse du destinataire est insérée automatiquement), il pourra taper son message et vous le transmettre directement.
Attention, seul mylogin@myplace.fr est fictif, remplacé le par votre véritable E-Mail.
Les ancrages :
Les ancrages référencient, non pas un autre document, mais un renvoi dans le document que vous consultez. Vous en avez un exemple avec cette page. La liste de début de page est composée de 8 ancrages différents qui vous amènent à chacune des sections que nous vous présentons. Mais vous pouvez la consulter librement depuis le début jusqu'à la fin sans utiliser les ancrages. Pour vous faciliter la vie, nous avons inclus des ancrages pour que vous puissiez dès le début de cette page vous informez sur les marqueurs META par exemple.
Voici la structure d'un ancrage :
Rendez-vous en <A HREF="#fin">bas de page</A>.
. . .
<A NAME="fin">
Le lien (toujours la même structure exception faite du dièse) conduira notre lecteur en fin de page, c'est à dire exactement là où se trouve le second marqueur : A NAME. Le nom que nous avons donné à notre ancrage est fictif, vous pouvez l'appeler (ou les appeler) comme bon vous semble, du moment que vous n'omettez pas le dièse lors de la déclaration de l'ancrage et que vous spécifiez le même nom dans A NAME.
Nous allons vous indiquer la procédure complète pour que vous puissiez créer des formulaires de qualité. Vous pourrez définir toute sorte de type de réponses : des boutons radios, des zones de lecture libres, et cetera.
Les formulaires regroupent leurs informations dans des blocs (un peu comme celui de TABLE).
Un formulaire commence donc par :
<FORM METHOD="POST" ACTION="mailto:mylogin@myplace.fr">
et se termine par :
</FORM>
Dans l'en-tête de FORM, l'attribut METHOD peut être égal à deux valeurs : POST ou GET. Néanmoins, cette dernière valeur est obsolète, c'est pourquoi nous vous conseillons de n'utiliser que POST.
L'attribut ACTION est égal à un URL ou à l'adresse de réception d'un E-Mail. Il s'agit de l'endroit où sera envoyer toutes les réponses que l'utilisateur aura fourni. Toutes ses réponses seront envoyées par E-Mail à votre adresse si vous spécifier dans ACTION l'adresse de réception de vos E-Mail en lieu et place de mylogin@myplace.fr.
Passons maintenant en revue les différentes possibilités de réponses possibles :
Zone de texte limitée en nombre de caractères :
Si vous avez à demander à votre lecteur son nom, son prénom ou une autre zone de texte que vous pouvez limiter à quelques caractères, voici comment procéder :
Votre nom : <INPUT TYPE="text" NAME="name" SIZE="30">
L'attribut INPUT TYPE="text" définit la structure du type de réponse. Il s'agit d'une zone de lecture de texte qui sera limitée à 30 caractères, ce qu'indique précisément l'attribut SIZE. Quant à NAME, il est égal au nom de la variable qui contiendra les renseignements que notre lecteur aura bien voulu nous transmettre.
Les zones de lecture sans restriction :
Si vous avez besoin de recueillir l'adresse postale de votre lecteur pour lui envoyer des disquettes, un catalogue, ou n'importe quoi qui demande un envoi postal, votre lecteur devra indiquer clairement et intégralement son adresse postale qui peut varier en longueur et en forme d'un pays à l'autre. C'est pourquoi nous vous conseillons dans ce cas de laisser une zone de lecture libre pour recueillir l'adresse. De même, si vous laissez en fin de questionnaire une zone libre où notre lecteur va pouvoir nous transmettre tout ce qu'il a sur le coeur, vous ne pouvez prévoir à l'avance le nombre de ligne qu'il va saisir. Voici dans ce genre de cas la procédure à suivre :
Votre adresse postale : <TEXTAREA NAME="adresse" ROWS=2 COLS=40></TEXTAREA>
Comme pour INPUT , TEXTAREA nécessite un nom de variable : tout le texte qui va être saisi dans cet encadré sera référencé sous le nom "adresse". La zone de lecture peut être initialisée, en effet vous avez dû remarquer que TEXTAREA est un bloc et qu'il est possible de taper du texte entre le premier marqueur et le second. Ici, nous avons préféré le laisser vierge, mais il ne tient qu'à vous de l'initialiser avec un texte quelconque. Les attributs ROWS et COLS (pour lignes et colonnes) permettent de dimensionner le cadre affiché qui servira à recueillir les impressions de notre lecteur.
Les boutons radios :
Les boutons radios fonctionnent par groupe, mais un seul d'entre eux peut être coché. Si vous souhaitez connaître le matériel qu'utilise votre lecteur : PC, Mac ou autre, vous pouvez indiquer ceci dans votre formulaire :
Quel est le type de votre ordinateur ?
<INPUT TYPE="RADIO" NAME="typeordi" VALUE=1 CHECKED> PC
<INPUT TYPE="RADIO" NAME="typeordi" VALUE=2> MAC
<INPUT TYPE="RADIO" NAME="typeordi" VALUE=3> Autre
Nous définissons comme type de réponse des boutons radio d'où INPUT TYPE="radio" dont le nom de variable est typeordi. Si le premier bouton est coché, la variable typeordi sera égale à 1, si c'est le deuxième bouton, elle sera égale à 2, si c'est le troisième, elle sera égale à 3. L'attribut CHECKED permet d'initialiser le bouton radio qui sera coché par défaut. Si vous omettez cet attribut, le premier bouton sera automatiquement considéré comme le bouton coché par défaut.
Les cases à cocher :
Les cases à cocher sont libres, elles peuvent être cochées et décochées librement sans entraîner une décoche de ses soeurs. Les coches sont très utiles dans les formulaires, elles sont claires et rapides à cocher. Celui qui répond à votre questionnaire ne va pas s'embêter à taper du texte, un simple clique de souris et le tour est joué. Voici comment faire :
Quels sont les logiciels que vous utilisez ?
<INPUT TYPE="CHECKBOX" NAME="check01" VALUE="DOS"> DOS 6.X
<INPUT TYPE="CHECKBOX" NAME="check02" VALUE="Win31"> Windows 3.1
<INPUT TYPE="CHECKBOX" NAME="check03" VALUE="Win98"> Windows 98
<INPUT TYPE="CHECKBOX" NAME="check04" VALUE="Word6"> Word 6.0
<INPUT TYPE="CHECKBOX" NAME="check05" VALUE="Word97"> Word 97
<INPUT TYPE="CHECKBOX" NAME="check06" VALUE="Excel5"> Excel 5.0
<INPUT TYPE="CHECKBOX" NAME="check07" VALUE="Excel97"> Excel 97
<INPUT TYPE="CHECKBOX" NAME="check08" VALUE="Sys7"> System 7.0
<INPUT TYPE="CHECKBOX" NAME="check09" VALUE="Xpress"> XPress
<INPUT TYPE="CHECKBOX" NAME="check10" VALUE="Phtshp5"> Adobe Photoshop 5
L'INPUT TYPE est égal à checkbox (case à cocher) suivi du nom de variable qui est attribué à la case. Nous avons ici indiqué des noms de cases qui se suivent : check01, 02, 03, ... mais vous pouvez leur attribuer le nom que vous désirez. Si la case est cochée, la valeur de VALUE est renvoyée. Le descriptif qui suit cet attribut est affiché à côté de la case afin de savoir à quoi la case correspond.
Les menus déroulants :
Ils permettent au lecteur de répondre à une question fermée. Une liste est pré-établie, le lecteur choisit parmi cette liste un ou plusieurs éléments qui lui sont proposés.
Voici la structure des menus déroulants :
Que faites-vous avec votre ordinateur ?
<SELECT NAME="activite">
<OPTION>Archivage de données</OPTION>
<OPTION>Graphisme</OPTION>
<OPTION SELECTED>Jeux</OPTION>
<OPTION>Programmation</OPTION>
<OPTION>Serveur/Réseau local et étendu</OPTION>
<OPTION>Traitement de texte/Tableur</OPTION>
</SELECT>
SELECT crée une liste composée des différents textes des OPTIONs. NAME est égal au nom de variable qui recevra la réponse de notre lecteur. Une réponse peut être sélectionnée par défaut (comme pour les boutons radios) grâce à l'adjonction de l'attribut SELECTED dans le marqueur OPTION (voir l'exemple ci-dessus). Notre lecteur peut (si vous l'y autorisé) sélectionner plusieurs choix possibles (avec la touches Ctrl enfoncée et quelques cliques de souris sur les attributs à sélectionner). Il suffit pour cela d'indiquer l'attribut MULTIPLE dans le marqueur SELECT. Voici dans l'exemple ci-dessus la modification de ladite ligne :
<SELECT NAME="activite" MULTIPLE>
La liste déroulante s'élargit de quelques lignes et offre désormais la possibilité de sélectionner plusieur choix.
Les boutons de transmission et d'annulation des réponses :
Bien évidemment, lorsque notre lecteur aura fini de remplir le questionnaire que nous lui avons soumis, il faudra bien que ses réponses puissent nous parvenir. C'est pourquoi nous aborderons maintenant la mise en place des boutons qui permettront soit d'envoyer les réponses par E-Mail jusqu'à votre compte, soit d'annuler les réponses (notre lecteur réinitialisera le questionnaire s'il souhaite répondre autrement aux questions, ...). N'oubliez donc pas d'insérer en fin de questionnaire un bref remerciement (répondre à un questionnaire prend du temps et on-line, le temps c'est de l'argent...), puis les deux boutons qui permettront de transmettre les réponses ou de réinitialiser le questionnaire.
La structure du bouton qui transmettra les réponses :
<INPUT TYPE="submit" VALUE="TRANSMETTRE">
L'INPUT TYPE est égal à "submit" (terme anglais pour "transmettre"). L'attribut VALUE est facultatif, mais il permet de mettre le texte que vous souhaitez dans le bouton (ici, le bouton contiendra le texte TRANSMETTRE). Par défaut, le texte "Submit" y est inséré.
Voici maintenant la structure du bouton qui servira à réinitialiser le questionnaire :
<INPUT TYPE="reset" VALUE="EFFACER">
L'INPUT TYPE est reset (réinitialiser en anglais). Toutes les réponses du bloc FORM fournies par l'utilisateur seront réinitialisées à leur valeur par défaut. Là aussi, l'attribut VALUE permet indiquer le contenu du bouton, par défaut le texte "Reset" y est inséré.
RAPPELS :
INPUT TYPE peut être égal à :
Nous vous avons inséré un tout petit questionnaire type afin que vous puissiez visualiser les différents types d'INPUT disponibles. Nous avons jugé utile de vous transmettre également le résultat : ce que vous recevrez par E-Mail. Place à l'exemple, tout d'abord le script, puis ce qui sera réellement affiché :
<FORM METHOD="POST" ACTION="mailto:fverneau@free.fr">
<PRE>
Votre prénom : <INPUT TYPE="TEXT" NAME="firstname" SIZE="20" MAXLENGTH="20"><BR>
Votre nom : <INPUT TYPE="TEXT" NAME="name" SIZE="30" MAXLENGTH="30"><BR>
Votre adresse électronique : <INPUT TYPE="TEXT" NAME="EMail" SIZE="60" MAXLENGTH="80"><BR>
Votre âge :<BR>
<INPUT TYPE="RADIO" NAME="age" VALUE=1> 1 à 17 ans
<INPUT TYPE="RADIO" NAME="age" VALUE=2 CHECKED>18 à 25 ans
<INPUT TYPE="RADIO" NAME="age" VALUE=3> > à 25 ans<BR>
Quels sont les logiciels que vous utilisez ?
<INPUT TYPE="CHECKBOX" NAME="check01" VALUE="NetNav"> Netscape Navigator
<INPUT TYPE="CHECKBOX" NAME="check02" VALUE="IntExp"> Internet Explorer
<INPUT TYPE="CHECKBOX" NAME="check03" VALUE="Arena"> Arena<BR>
Votre activité principale :<BR>
<SELECT NAME="activite">
<OPTION>Archivage de données</OPTION>
<OPTION>Graphisme</OPTION>
<OPTION SELECTED>Jeux</OPTION>
<OPTION>Programmation</OPTION>
<OPTION>Serveur/Réseau local et étendu</OPTION>
<OPTION>Traitement de texte/Tableur</OPTION>
</SELECT>
Des suggestions :
<TEXTAREA NAME="comment" ROWS=4 COLS=80></TEXTAREA><BR>
<CENTER>
<INPUT TYPE="SUBMIT" VALUE="TRANSMETTRE"> <INPUT TYPE="RESET" VALUE="EFFACER">
</CENTER>
</PRE>
</FORM>
Nous avons inséré dans le formulaire, notre adresse E-Mail (voir ACTION et mailto), que vous pouvez remplacer par la vôtre pour que les réponses de votre formulaire puissent vous parvenir.
Nous avons également inséré un bloc PRE pour afficher le texte en préformaté et tabuler correctement les zones de lecture du nom et du prénom. Nous vous conseillons tout de même (pour une meilleure finition) d'utiliser le marqueur TABLE.
Toutes les commandes qui suivent dans le script ont été détaillées ci-dessus, nous n'allons pas recommencer ici, cet exemple vous montre la manière dont sont affichés les menus déroulants, les listes, les boutons et les cases.
Prenez cet exemple comme référence, il vous aidera à développer votre propre formulaire.
La commande CENTER sert à centrer les boutons submit et reset.
Le message E-Mail que vous allez recevoir contiendra (à titre indicatif) :
firstname=Georges&name=Clain&EMail=gclain@imaginet.fr&age=3
&check01=NetNav&check02=IntExp
&activite=Programmation&comment=Cette+page+me+semble+assez+claire+%21
Une fois vos pages HTML créées et copiées sur le serveur d'accueil, il va falloir que vous vous enregistriez auprès de divers moteurs de recherche. Ces derniers consultent l'en-tête de votre index et y cherchent des renseignements divers : titre, description du site, mots clefs, le type de fichiers sur le site, ...
C'est pourquoi les marqueurs META existent. Nous vous conseillons de les indiquer dans votre index, pour que les moteurs de recherches puissent vous retenir dans leur sélection.
Nous vous rappelons l'adresse où vous pourrez trouver un lien vers ces principaux moteurs de recherche.
http://www.afn.org/~afn05660/search.html
La syntaxe pour les éléments META contient les attributs répertoriés ci-dessous :